Mémoires
Quatrième de couverture
Des bancs de l’école marseillaise au fauteuil du quai de Conti, les souvenirs de Jean-François Revel, grand témoin de ce demi-siècle, s’offrent pour la première fois à notre curiosité et à notre délectation. Quelle vitalité et quelle intelligence ! La rue d’Ulm, la bohème de Saint-Germain-des-Prés, la passion de l’art, de la littérature et des voyages, la comédie parisienne, la rencontre ou l’amitié des plus grands personnages de l’époque, le journalisme “L’Express”, les combats du philosophe et du polémiste, sont évoqués par un esprit d’une lucidité exceptionnelle. De ces pages autobiographiques émerge l’image d’un homme libre, sans préjugé ni illusion, attentif aux autres et amoureux de la vie, qui restitue pour notre émerveillement un morceau de temps retrouvé.
Pour approfondir :
- Revue par Michel Crepu pour La Croix, 20 janvier 1997
- Quelques critiques du livre par des lecteurs sur Babelio
- Revue par Yves Laberge, French Studies: A Quarterly Review, Oxford University Press, Volume 73, Number 3, July 2019 (en anglais)
- Extraits du Voleur dans la maison vide
Quand on lit des memoires, plusieures raisons peuvent nous pousser a le faire. Il y en a une possible qui est de chercher a comprendre comment la personne a fait ses choix et quelle specificite a pu avoir sa vie. Avec revel, ce qui est interessant, c’est que ce qu’il a vecu peut se reproduire. Je m’explique. D’abord, tout au long de ses memoires, il ne cesse d’evoquer la part d’opportunites inattendues qui se sont presentés a lui. De plus, il evoque ses rencontres avec des personnes celebres, sa curiosite pour des plaisirs accessibles a tous : visiter un musee ou un batiment, cuisiner, lire un bon livre, voyager, ecrire ses idees, essayer differents metiers, observer ses contemporains et leur mode de vie et de pensee. tout cela est possible encore actuellement. sa vie a ceci de surprenant qu’il a reussi a bien la remplir au moyen de choses simples et accessibles a tous.
Il y a peu, encore, je ne connaissais J-F Revel que de nom. Quelques jours après sa mort, j’ai entendu une rediffusion d’un de ses entretiens, sur les ondes de la R.T.B.F. J’ai bu ses propos,qui m’ont été une véritable révélation, entre autres, parce que ce fut l’occasion de constater que des réflexions exprimées dans mes propres Mémoires, (sans commune mesure avec le panache des siens!) rejoignaient ses idées. Je me suis rué dans une librairie pour y acquérir “Les plats de saison”, dont je déguste aujourd’hui les dernières miettes! J’ai,d’ores et déjà, commandé “Le voleur dans la maison vide” et me régale à la perspective de le dévorer à son tour.
J’ai l’amère regret d’avoir ignoré Jean-François Revel AVANT son décès.
[…] 1997, alors que paraît votre livre le plus personnel, “Le voleur dans la maison vide“, vous êtes élu à l’Académie française. Publier vos Mémoires et entrer à […]
[…] la politique et la vérité, l’action et la raison, la connaissance et la justice”. (1) Mémoires. Le voleur dans la maison vide, par Jean-François Revel. Plon. (2) Fin du siècle des ombres, par Jean-François Revel. Fayard. […]
Je m’étais jeté dessus lors de sa parution en 97, parce que ses chroniques étaient la première page que je lisais dans “le point” à l’époque. Je ne crains pas de le dire: c’est un chef d’oeuvre de style. Aucune phrase n’y est baclée, on y est insensiblement emporté. Avec cela, d’innombrables portraits de personnages plus originaux les uns que les autres, beaucoup d’humour et parfois même de franches rigolades, des réflexions sur notre époque dont aucune n’est convenue; bref, une oeuvre à lire et à savourer absolument ! Mais préparez-vous, après, à chercher à vous procurer toute son oeuvre antérieure, comme je l’ai fait ensuite. J’ai déjà lu 3 fois ses mémoires, 2 fois “pourquoi des philosophes”, 2 fois “la cabale des dévots”, et tout le reste, sans jamais me lasser du style. Car REVEL est un très grand écrivain, et son talent de philosophe et d’essayiste a trop caché, à mon sens, son réel génie littéraire.
Entièrement d’accord, et plus je le lis et plus je suis agacé par la présentation habituelle que l’on a de Revel : un auteur politique, anti-communiste. Alors que Revel est beaucoup plus que cela.
[…] d'emblée à l'esprit, c'est pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps, pour voir ce film ? Jean-François Revel qui a beaucoup réfléchi sur les phénomènes de censure dans la presse ou ailleurs et qui […]
[…] des relations cordiales voir amicales entre 1960 et 1970, de l’aveu même de l’auteur du «Voleur dans la maison vide». Celui-ci explique qu’au fond, Mitterrand n’écoutait pas ses interlocuteurs, obsédé qu'il […]
[…] recette nous est en effet donnée, dans les Mémoires de Jean-François Revel (c’est d’ailleurs l’un des passages les plus drôles du livre). De passage à Florence en […]