Un festin en paroles
Édition revue et augmentée
Édition revue et augmentée
Préface de Laurent Theis
Quatrième de couverture
La littérature sur l’art et la cuisine est presque aussi ancienne que la cuisine elle-même. Le titre de ce livre, Un festin en paroles, est d’ailleurs tiré d’une phrase d’Athénée, auteur grec qui passera en revue, au IIIème siècle, toutes les connaissances et tous les “ragots” de l’Antiquité sur, entre autres sujets, la gastronomie et les gastronomes.
Pourtant, il est souvent difficile de se faire l’idée précise, palpable, concrète des cuisines du passé. Quel goût avaient les vins que buvaient César et Horace?
Quelle saveur avaient les ragoûts du Moyen-Age ou les pâtés rabelaisiens?
Pour nous renseigner sur cette dimension de la civilisation, nous possédons d’abord les traités de cuisine destinés aux professionnels. Mais ils sont souvent obscurs et peu détaillés pour les profanes de notre époque. Aussi, plus parlants sont pour nous les témoignages plus spontanés et donc plus sincères des consommateurs, que l’on retrouve dans les oeuvres où l’on ne parle de la cuisine pour ainsi dire que par raccroc, les mémoires, les correspondances, les romans, le théâtre.
Toute l’ambition de ce livre est de guider le lecteur dans une promenade littéraire à travers trois mille ans de souvenirs et de révolution gastronomique, depuis l’Athènes de Périclès jusqu’à la nouvelle cuisine, à travers la Rome impériale, le Moyen-Age européen, la découverte du Nouveau Monde, auquel nous devons maintes denrées jusque-là inconnues en Europe, l’Italie des Médicis, la France de Louis XIV ou celle d’Antonin Carême, sans oublier l’importance des cuisines du terroir et des traditions populaires.
Présentation de l’éditeur
La littérature sur l’art de la cuisine est presque aussi ancienne que la cuisine elle-même. Pourtant, il est souvent difficile de se faire une idée précise, palpable, concrète des cuisines du passé. Quel goût avaient les vins que buvaient César ou Horace ? Quelle saveur avaient les ragoûts du Moyen Âge ou les pâtés rabelaisiens ? Et les traités de cuisine d’antan restent souvent obscurs pour les profanes de notre époque. C’est au détour de mémoires, de correspondances, de romans, à travers nombre de témoignages spontanés, et dont le but était tout autre, que Jean-François Revel a retrouvé la trace de ces mets disparus. Une succulente promenade littéraire à travers trois mille ans de souvenirs et de révolutions gastronomiques.
Etudes sur le livre, en anglais :
- Revel’s Conception of Cuisine: Platonic or Hegelian?, S. K. Wertz, International Journal of Applied Philosophy, 2000 (accès payant)
- Toward a Philosophy Of Food History, S. K. Wertz, Philosophy Today, 2006 (accès payant)